4 conseils pour un nettoyage écologique et respectueux de la santé

Les produits d’entretien traditionnels font partie du quotidien des foyers et des entreprises. Pourtant, leur utilisation n’est pas sans conséquences : émissions de composés organiques volatils (COV) nocifs pour la santé, risque d’allergies ou d’irritation, pollution des eaux usées, accumulation des emballages plastiques, coûts élevés à long terme… Voici nos conseils pour réduire ces impacts tout en conservant une hygiène irréprochable.

1. Remplacer les détergents par des alternatives innovantes

L’efficacité du nettoyage ne dépend pas uniquement de l’utilisation de substances chimiques. Aujourd’hui, plusieurs technologies permettent de limiter, voire d’éviter totalement, le recours à ces produits, tout en garantissant une hygiène irréprochable :

l’eau ozonée : produite à la demande à partir d’un générateur, elle possède des propriétés nettoyantes et désinfectantes reconnues. Elle détruit bactéries, virus et mauvaises odeurs sans laisser de résidus. Après séchage, l’eau ozonée se retransforme naturellement en eau et en oxygène, réduisant ainsi à zéro son impact environnemental. Cette solution séduit de plus en plus d’hôpitaux, d’hôtels ou de restaurants.
la vapeur sèche : grâce à une température élevée (souvent autour de 120 à 180 °C), elle détache les graisses, décolle salissures et élimine une grande partie des micro-organismes sans ajout de produits chimiques. Elle permet aussi d’atteindre des zones difficiles d’accès, comme les joints ou les surfaces poreuses ;
la cryogénie : cette technique projette de fines particules de glace carbonique à grande vitesse pour décaper peintures, graisses ou résidus. Ce procédé, sans eau ni solvant, ne laisse aucun résidu et offre un résultat précis. Elle est notamment utilisée dans l’industrie, l’agroalimentaire ou encore la maintenance technique.

2. Réduire les quantités utilisées

Dans certains secteurs, l’usage ponctuel de produits chimiques reste nécessaire. Dans ce cas, réduire les doses reste une étape clé. Une grande partie de la pollution liée au nettoyage provient en effet du surdosage : un excès de produit ne rend pas une surface plus propre, mais entraîne davantage de rejets toxiques et des coûts inutiles.

Plusieurs solutions simples peuvent être mises en place :

utiliser des doseurs automatiques afin d’appliquer la juste quantité et de limiter les erreurs humaines ;
privilégier des produits concentrés et écolabellisés (comme l’Écolabel européen) qui offrent une efficacité équivalente tout en réduisant l’impact environnemental ;
adopter une politique de nettoyage raisonné consistant à cibler les zones réellement sensibles (cuisines, sanitaires, espaces de production), plutôt que d’appliquer des produits systématiquement sur toutes les surfaces.

3. Réinventer les pratiques d’essuyage et d’entretien

Au-delà des produits, ce sont aussi les supports d’essuyage utilisés qui pèsent lourd dans le bilan environnemental des pratiques de nettoyage. Lingettes imprégnées, papiers jetables ou chiffons à usage unique génèrent chaque année des tonnes de déchets non recyclables.

Pour limiter ces impacts, plusieurs alternatives existent :

les microfibres réutilisables constituent une alternative efficace : grâce à leur structure, elles retiennent les poussières et les bactéries, avec très peu de produit voire uniquement avec de l’eau ;
les systèmes à l’eau claire associés à des franges microfibres permettent un nettoyage des sols et des surfaces performant, tout en limitant l’usage de produits et la consommation d’eau ;
les solutions lavables pour remplacer les lingettes jetables réduisent à la fois les déchets et les dépenses, surtout dans les environnements professionnels où les volumes sont importants.

4. Former et impliquer les équipes

La transition vers un nettoyage plus écologique ne repose pas uniquement sur les équipements : elle implique également un changement de culture. Sans formation, les nouvelles méthodes risquent de rester peu utilisées ou mal exploitées.

Pour que ces nouvelles méthodes soient adoptées efficacement, plusieurs actions peuvent être mises en place :

Former les équipes aux techniques alternatives de nettoyage garantit une bonne prise en main et des résultats durables.
Sensibiliser aux risques sanitaires et environnementaux liés aux produits chimiques permet de donner du sens au changement et de motiver les utilisateurs.
Impliquer les collaborateurs dans l’évaluation et la recherche de solutions alternatives pour favoriser l’adhésion et améliorer les pratiques.

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